Qui est Philémon ?
Philémon est conteur depuis 1997
Après une enfance sans conte, mon éveil artistique se fit grâce à la chanson française des années 70. Aussi, mes premières émotions artistiques sont celles de poètes ou de chanteurs :
Eugène Guillevic, Julos Beaucarne et Morice Benin.
Avant le conte, il y avait …
Beaucarne
C’était un joyeux apôtre de l’écologie, de l’amour entre les hommes , une poésie anarchiste et rêveuse. Il m’a émerveillé et sa présence dans les contes merveilleux est évidente.
« Reboiser l’âme humaine »
Beaucarne
Guillevic
Sa poésie est concise, directe, brute et généreuse, mais toujours suggestive. La première émotion des mots lus.
Morice Benin
Benin, Morice est LA rencontre poétique et humaniste à l’âge de 12 ans, jusqu’à être de ses proches lors de ses dernières années, et conter dans ses spectacles de chansons. J’ai tous ses disques ! 45 au total. Ses mots enrichissent certains contes. Son apprentissage essentiel a changé ma manière de conter :
« Oser la parole pleine comme un fruit mûr »
Morice Benin
Vous pouvez trouver le Coffret ANTHOLOGIE “JE CHANTERAI APRÈS MA MORT” de Morice Benin en cliquant sur ce lien.
Comment devenir conteur ?
D’abord en allant à la rencontre des conteurs. Cela commença pour moi en 1997.
Laurent Daycart
Il fut mon premier « Maître », son écoute active, le plaisir du partage de l’histoire.
De 1997 à à 2000, j’ai suivi l’atelier hebdomadaire de « La Baleine qui dit vagues » à Marseille.
J’y ai découvert la liberté de la Parole.
Jihad Darwiche
En février 1997, mes premiers contes racontés dans le désert. Ses contes étaient liquides et sont entrés en moi par surprise.
Henri Gougaud
Été 2014, il fut maître de transmission, un grand souvenir du stage au Bouchard.
Simon Gauthier
L’ami du Québec, aujourd’hui décédé…le pont sur l’Atlantique, ses visites en France, la joie, l’amitié et son accompagnement pour « Sourcière ».
Catherine Zarcate
Conteuse découverte sur scène pour « les fils du vent », une rencontre avec l’exigence et la passion de la conteuse, aussi présentes dans mon livre de chevet « Clartés » sur l’art de rêver ensemble…
Patrick Fischmann
L’ami du Berry, nous avons en commun, l’appel des mots et des rêves des peuples racines .
Parcours de conteur
Pas de contes dans mon enfance, pour autant il y eut la lecture et le cinéma qui ont tenu une grande place dans mon éveil culturel dès le collège.
Le lien avec le conte s’est fait lors d’une longue randonnée dans le désert marocain comme une évidence.
Au retour, cette révélation m’a conduit naturellement à suivre l’atelier hebdomadaire de « La Baleine qui dit vagues » Marseille de 1997 à 2021.
J’y ai découvert la liberté de la Parole.
Mon travail sur les contes a commencé à partir des poèmes du peuple Cree dans le recueil de « l’os à voeux » en 1998.
Parallèlement, je travaillais en service social dans les quartiers Nord de Marseille.
Les lieux de spectacle
De 2008 à 2013, en tant que membre de la compagnie « Les Balladons », mes scènes de spectacle étaient les lieux de travail, les fêtes des quartiers Nord de Marseille, en partenariat avec la bibliothèque la Grognarde, .
«Conteur buissonnier», avec sac à dos sur les chemins de la Drôme, l’Ardèche, dans des fermes du Cantal, sur les sentiers de la Vallée de l’homme en Périgord, en Bretagne, dans les salons de Lyon ou Marseille.
Le Camp des Milles (Aix en Provence) m’a attribué le label « Conteur citoyen de l’Unesco » en décembre 2016, pour l’action de racontage en quartiers Nord de Marseille dans des fêtes de fraternité, dans les écoles confessionnelles, et sur les lieux de travail.
Sortie de l’hexagone en avril 2017 pour le festival « Atlas Provence » à Beni Mellal et Fariata (Maroc),
et en juillet 2017 à Ait Ouabane (Algérie) pour le festival « Racontarts » .
Festival Agir pour le Vivant (Vienne, 2022), « La Voie est verte » (Marseille 2023).
Contes en salons de thé, à Marseille, Die, Montcontour ou Laon, aussi en théatre (Toursky, Chartreux), à Marseille.
Aujourd’hui, mon activité de conteur est professionnelle et riche de ce parcours de rencontres, d’amitiés et de moments d’humanité.
« Ne demande jamais ton chemin à celui qui sait. Tu pourrais ne pas te perdre ! »
De Simone Bernard-Dupré / Mélopée africaine